C’est désormais officiel! Les dénonciateurs des faits avérés de corruption dans l’administration publique, au Burkina Faso seront récompensés. Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a signé hier jeudi 14 mars, le décret qui entérine cette nouvelle pratique.

Selon le document, les dénonciations de faits de corruption et infractions assimilées au Burkina Faso, doivent être de bonne foi. Elles se font auprès des structures habilitées avec des copies à déposer au cabinet du Président du Faso par tout moyen.

« Le dénonciateur indique « les faits, les témoins éventuels, les dates et lieux ainsi que… »

Le décret fait également cas des mauvaises pratiques qui sont en réalité « des manquements aux  obligations professionnelles et atteinte aux règles déontologiques commis par un agent public à l’occasion, en raison ou dans l’exercice de ses fonctions « .La dénonciation d’une mauvaise pratique doit être faite par écrit. 

Le dénonciateur indique « les faits, les témoins éventuels, les dates et lieux ainsi que tout élément pertinent », au supérieur hiérarchique de l’agent public fautif.

Il sera poursuivi, en « cas de dénonciation calomnieuse ou abusive »

Lorsque les faits de mauvaises pratiques ou de corruption sont avérés, le « dénonciateur bénéficie d’une récompense (qui n’a pas été précisée, ndlr) ». Il sera cependant poursuivi, en « cas de dénonciation calomnieuse ou abusive ». 

Le capitaine Traoré avait annoncé la prise de ce décret le 21 février dernier. Quelques semaines plus tôt, le putschiste avait promis une lutte implacable contre la corruption.

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