Après avoir sillonné le département de Mbour durant trois jours, la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom Diack, a peint un tableau peu reluisant de la capitale de la Petite Côte. La directrice générale de Sedima, qui a l’ambition de briguer la magistrature suprême, dénonce la précarité dans laquelle se trouve le département de Mbour.

« J’ai fait un tour à Ngaparou, à Nguekhokh, à Saly, à Somone, dans les coins et recoins de Mbour. J’ai croisé Fatou, qui vend des fruits dans un coin de rue. J’ai rencontré Yacine, une brave femme qui s’active dans la restauration. J’ai discuté avec Bamba, un jeune qui travaille au garage et cherche à tirer son épingle du jeu. Toutes ces rencontres m’ont fait frémir à cause de la situation précaire que vit la population. Il n’y a pas d’emploi pour les jeunes et les femmes. Il n’y a pas de financement. Bamba m’a confié qu’il était tenté par l’immigration clandestine. Pour l’amour de Dieu, ne prenez plus les pirogues. Le changement est possible et c’est à la jeunesse de travailler pour développer notre pays qui nous est cher », a soutenu Mme Diack.

La caravane d’Anta Babacar Ngom a, en effet, sillonné toutes les artères de la ville de Mbour. Fort imprégnée de la situation du département, Anta Babacar Ngom promet de redéfinir, dans le cadre de sa politique, un système de relance économique de Mbour.

Globalement, ce sont les mêmes complaintes qui ont été servies à la candidate de l’espoir qui a fait un petit tour au marché central et au port de Mbour. Pour Anta Babacar Ngom Diack, Mbour est une ville halieutique, un département riche de par sa biodiversité.

Toutefois, la cherté de denrées de première nécessité, la cherté du loyer, des factures d’eau et d’électricité sont une situation dans laquelle vivent les Sénégalais. Ce qui n’est pas du goût d’Anta Babacar Ngom Diack.
Ainsi, elle dénonce la précarité dans laquelle les Mbourois sont confinés.

« Mbour, une ville de pêche, d’agriculture, d’élevage, de tourisme, d’artisanat. Qu’est-ce qui explique le fait que les 35 000 jeunes de Mbour ne parviennent pas à trouver du travail ? Au quai de pêche, on m’a dit que quatre chinchards (« yaboye »)  coûtaient 1 500 F. Mbour, une ville de pêche où les habitants ne sont même plus en mesure de s’approvisionner en poisson, je trouve que c’est déplorable. Nous en avons marre de vivre toujours de promesses. Nous sommes pour la rupture. La vie chère ne sera pas et ne peut être réglée que par des promesses. Nous devons dire non à la politique politicienne. On ne doit plus accepter qu’on nous berne et nous mène en bateau. Et la seule issue, la seule solution est de voter pour le changement. Voilà toutes les raisons qui m’ont poussée à m’engager dans la scène politique. Je vous invite à voter pour ARC pour un changement », invite Anta Babacar Ngom.

Par ailleurs, Mme Ngom Diack, qui se dit bouleversée par la perte des valeurs, plaide pour la restauration des valeurs comme l’honneur, le respect, la citoyenneté, la droiture, la vertu. « Nous sommes ensemble pour rebâtir le Sénégal, pour rebâtir les valeurs. Certains disent que nous n’avons plus de valeurs. Je ne suis pas d’accord ! Il y a encore des personnes vertueuses et respectueuses », a soutenu Anta Babacar Ngom Diack.

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