L’État sénégalais a décidé de déclarer la guerre aux sept meuniers qui refusent de produire la farine nécessaire pour la baisse du prix du pain. Suite à cette décision, le gouvernement a annoncé qu’il procéderait à des contrôles stricts au sein de ces meuneries et prendra les mesures nécessaires pour garantir la conformité aux nouvelles réglementations de prix. 

L’État a insisté sur la nécessité de réduire les prix du pain pour soulager les consommateurs face à la hausse du coût de la vie. Le gouvernement a souligné que la baisse des prix des denrées de grande consommation, y compris le pain, faisait partie des efforts pour rendre les produits essentiels plus accessibles.

Malgré plusieurs réunions organisées par le Premier ministre, le ministre du Commerce et le Conseil national de la consommation, toutes les tentatives pour mettre en application les nouveaux prix du pain ont échoué. Les discussions étaient destinées à trouver un compromis entre l’État et les meuniers.

Les meuniers, représentés par l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), ont refusé d’appliquer les nouveaux prix, arguant que cela les forcerait à vendre à perte, mettant ainsi en péril leur viabilité financière. Ils estiment que le coût de production actuel ne permet pas de réduire les prix sans affecter leur rentabilité.

En réponse à la résistance des meuniers, le gouvernement a décidé de renforcer les contrôles au sein des meuneries pour s’assurer de la conformité aux nouvelles réglementations. Des mesures coercitives pourraient être prises pour obliger les meuniers à respecter les nouveaux prix.

Et, un risque de pénurie de farine n’est pas écarté si aucun accord n’est trouvé rapidement. Les consommateurs sénégalais sont les premiers à subir les conséquences de ce bras de fer, dans un contexte économique déjà difficile.

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