«L’eau est la denrée la plus contrôlée au Sénégal», selon le ministre Sérigne Mbaye Thiam. «Sa qualité se mesure, selon les standards internationaux, à partir des critères relatifs à la conformité bactériologique et à la conformité physico-chimique», a expliqué le ministre de l’Eau et de l’Assainissement face aux députés, dans le cadre de l’examen du budget de son département pour l’année 2023. 
Pour lui, la Sen’Eau effectue plusieurs contrôles annuellement, dédoublés de contrôles de la Sones. Toutes les deux disposent de laboratoires, tout en faisant appel à d’autres laboratoires indépendants, comme l’Institut Pasteur, Bio Ndar, Caritas, etc. 
A cet égard, il a indiqué que les tests ont montré, au niveau du périmètre, un taux de conformité de 98,8 % au plan bactériologique et de 99,6 % au plan physico-chimique.
Il a toutefois signalé la présence de certaines substances telles que les chlorures, le fluor et le fer altérant la qualité de l’eau dans certaines zones, par exemple dans le bassin arachidier, à Sébikotane, dans certaines zones de Dakar comme le forage de Lymodak, etc.
À cet égard, son département a pris l’option d’installer des stations de traitement de l’eau dans les localités de Fatick, Sébikotane, Koungheul, Foundiougne et à Dakar, au niveau du Lymodak, grâce notamment au procédé du traitement. D’autre part, de procéder au transfert d’eau douce à partir d’un système de forage installé dans une zone où la nappe produit une eau de bonne qualité vers une zone où la nappe est de qualité moindre (de Ndiayène Mousseu, de Malem Hoddar, de Sadio vers respectivement Foundiougne, Kaolack et Mbacké avec une extension plus tard vers Diourbel).

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