La journée de mercredi a déjà été marquée par l’évacuation de plus d’une dizaine d’aéroports régionaux partout en France.

Bis repetita. Les aéroports régionaux français ont de nouveau procédé à des évacuations ce jeudi après des alertes à la bombe. Les plateformes concernées sont Bordeaux, Nantes, Lille et Montpellier. Les vols sont déroutés et d’importants retards sont de nouveau à prévoir dans le ciel français. Les services de police et de déminage se sont rendus sur place. 

«L’aéroport de Nantes a de nouveau fait l’objet d’une menace d’alerte à la bombe ce jeudi matin, tout comme d’autres aéroports français. En accord avec les services de l’État, l’aérogare est évacuée le temps de procéder aux contrôles nécessaires», a indiqué l’aéroport Nantes Atlantique. La préfecture de l’Hérault également suivi cette procédure.
La journée de mercredi a déjà été marquée par l’évacuation de quinze aérogares aux quatre coins de la France. «Ces fausses alertes ne sont pas des mauvaises blagues. Elles sont des délits. Elles seront sanctionnées», avait réagi le ministre des Transports, Clément Beaune, sur X (ex-Twitter). Son homologue à la Justice, Éric Dupond-Moretti, a quant à lui caractérisé de «petits guignols» les auteurs de ces fausses alertes, indiquant qu’ils seront «retrouvés» et «punis».

Ces fausses alertes à la bombe mercredi matin ont conduit à l’annulation de 130 vols et de très nombreux retards.

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