M. Mbaye est dans de beaux draps. Le sieur est accusé d’escroquerie sur la personne de A. Diedhiou à qui il doit une rondelette somme de 8 millions.

Enseignante de son état et veuve, A. Diedhiou s’est retrouvée en faillite à cause de son amant M. Mbaye qui l’a plumée d’un montant estimé à 8 millions, qu’elle lui a remise pendant 7 mois d’une idylle qui a atterri au tribunal. Si l’on en revient aux faits, quand la veuve avait besoin de lui, c’est elle qui s’occupait du transport de Dakar à Mbour mais aussi du paiement de la location d’une auberge ou ils se donnaient rendez -vous. Selon les confidences du journal, « Bès Bi », « il lui arrivait de lui envoyer de l’argent deux à trois fois par jour. Par exemple, le 6 janvier, A. Diedhiou a envoyé à son petit ami 85.000 francs le matin, puis 60.000 l’après-midi ». A la question de savoir qu’est -ce qui explique ces largesses ? elle a répondu : « Cet homme m’a complètement envoûtée. C’est inconsciemment que je lui ai remis tout cet argent. Je lui ai donné tout ce qu’il me demandait. Quand il m’a dit que sa maman était malade, c’est avec mon capital décès que je lui ai remis un million. Je suis en faillite. Il m’a ruinée », a-t-elle affirmé.

Devant le prétoire, son amant a reconnu les faits qui lui sont reprochés. « Je reconnais lui devoir tout cet argent, même si je dois dire que ce n’était pas du tout un quelconque prêt. Et je ne lui ai jamais remis quelque potion magique que ce soit », s’est-il défendu. Quant à l’avocat de la partie civile, il soutient que « le prévenu a fait croire à ma cliente des chimères et a joué sur sa sensibilité pour arriver à ses fins. En plus, nous sommes en Afrique où il y a des pratiques mystiques qui peuvent vous faire des choses incroyables sans que vous vous en rendiez compte. C’est ce qui est arrivé à ma cliente. Je demande des dommages et intérêts de 15 millions », a plaidé Me Fadel Fall.

L’avocat de la défense, Me Oumar Sène de répliquer « la partie civile veut jouer sur le sentimental pour faire condamner un ex-amant. Il ne s’agit pas ici d’escroquerie car il n’y a eu ni usage de faux nom, ni de fausse qualité, encore moins de manœuvres frauduleuses. Il s’agit d’une relation amoureuse qui a mal tourné. Cette dame n’a jamais prêté de l’argent à mon client. Elle fait partie de ces femmes qui sont prêtes à tout faire pour leurs amants ».

Le délibéré est fixé pour  le 9 juillet prochain.

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