Poursuivi pour exercice illégal de la profession de dentiste et mise en danger de la vie d’autrui, un ancien élève de Terminale a été déféré au Parquet du Tribunal de grande instance de Guédiawaye.

Les Échos, qui donne l’information, révèle que le mis en cause utilisait le cachet de son défunt père dentiste dans son cabinet paramédical. S’improvisant dentiste, il a prescrit dans la même veine des ordonnances à tout va à la clientèle.

Ce qui a provoqué de « graves complications ». chez un patient. « Après trois jours de traitement, le malade souffre davantage et commence à développer de graves signes cliniques. Il peine à respirer et se retrouve avec le cou gonflé », indique le journal.

Le patient en question, poursuit la source, sera très vite pris en charge dès son arrivée au centre de santé de Wajhinane Nimzatt puis transféré « en toute urgence » au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Fann pour une opération chirurgicale.

Son état s’est amélioré après 9 jours d’hospitalisation, rassure Les Échos. Qui souligne toutefois que les éléments du commissariat central de Guédiawaye, alertés par les agissements du mis en cause, ne tarderont pas à entrer en action.

Pour le mettre hors d’état de nuire, les limiers enverront un de leurs collègues en éclaireur. Sur place, l’agent infiltré se fait passer pour un patient souffrant d’une rage de dent. Le faux dentiste l’accueille et commence à le consulter. Il sera pris en flagrant délit.

Une perquisition des lieux a permis la saisie « d’un véritable arsenal » de matériels de travail de dentiste : une manche à bistouri, une paire de ciseaux, écarteurs, seringues, curettes, cachet au nom de son défunt père dentiste, certificats médicaux vierges, du matériel d’extraction de dent, élévateurs, plateaux d’examen et miroirs, etc.

Le faux dentiste sera enfoncé par le témoignage d’un médecin chef de district, déclarant avoir « très souvent » reçu la visite de patients souffrant de graves complications après s’être faits consulter par le prétendu agent de la santé bucco-dentaire, souffle le journal.

Celui-ci confie que le mis en cause est passé aux aveux : Il a reconnu n’avoir aucun diplôme ni aucune autorisation pour exercer. « J’ai hérité du cabinet de mon défunt papa dentiste. Mais, je n’ai ni la qualification requise ou le diplôme ni l’autorisation administrative pour exercer l’en métier de dentiste », a-t-il confessé.

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