La machine judiciaire s’emballe avec les convocations tous azimuts qui s’accumulent. Ce mardi 1 octobre c’était au tour du journaliste Cheikh Yérim Seck de répondre devant les enquêteurs de la DIC.
Cheikh Yérim Seck est en garde à vue à la Division spéciale de cybersécurité (DSC). Il est poursuivi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Le journaliste a été convoqué suite à ses propos tenus lors de l’émission de Maïmouna Ndour Faye sur la 7tv, remettant en cause les chiffres avancés par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Qui accuse l’ancien régime d’avoir maquillé les comptes publics.
L’ancien journaliste de Jeune Afrique persiste et signe. « Je n’ai diffamé personne, j’ai dit des faits étayés par tous les organismes spécialisés sur la question. Je le répète, je ne cherche rien d’autres que de faire mon métier en respectant la sacralité des faits », a-t-il répondu aux enquêteurs.
Repris par Libération, il ajoute : « J’étais dans une posture journaliste de restitution des faits dans leur authenticité ».
Contacté par le journal, l’un des avocats du leader de Pastef, Me Bamba Cissé dément l’information selon laquelle « son client est l’auteur de la plainte contre Cheikh Yérim Seck ». Il semblerait que le parquet s’est autosaisi, avance le quotidien d’information.