Vous êtes minoritaires dans ce pays !Vous trainez trop de casseroles !Vous êtes bavards !Vous n’avez pas de Vision !Vous n’avez pas de projets de développement !Vous n’êtes pas porteurs d’un discours d’espoir !Vous êtes polémistes !Vous n’ouvrez votre bouche que pour dire des insanités sur vos prochains !Vous ne construisez pas, vous détruisez !Vous ne bâtissez pas, vous brûlez !
Vous êtes irresponsables et immatures !
Les dirigeants d’aujourd’hui, étaient les opposants d’hier
Les opposants d’aujourd’hui, seront les dirigeants de demain !
Vous êtes tous pareils !
On ne vous entend que sur des questions électoralistes.
Vous ne déployez votre énergie que lorsque votre mandat est menacé.
Ils violent la Constitution, le Code pénal, le Code électoral, le code de la route et même leur contrat de mariage !
Ils ne se gênent pas de rouler à sens interdit jusqu’à Saint Louis, si cela recoupe avec leurs intérêts.
Ils ne se préoccupent pas de la morale, l’essentiel c’est qu’ils atteignent leur objectif.
Que des jeunes meurent, c’est le cadet de leur souci, l’essentiel c’est qu’ils soient élus !
Faudrait-il brûler toute cette classe politique sénégalaise ?
Les jeunes morts en 2012 sont oubliés !
En Mars 2021, ceux qui sont morts, n’auront même pas droit à 11 Ikhlass !
Pourquoi mourir alors pour cette bande d’acteurs politiques qui se succèdent aux pouvoirs depuis 1960 ?
Malheureusement, dans ce pays, on ne meurt pas pour la bonne cause !
Au Sénégal, on n’appelle jamais à manifester pour une cause nationale !
Vous êtes capables de brûler ce pays lorsqu’il y a une pénurie d’encre indélébile dans les bureaux de vote. Une pénurie de tables bancs ou de craies dans les écoles, ne vous intéresse pas !
Vous êtes capables à mettre le feu dans la cité lorsqu’une élection est reportée. Le report de l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’arachide, vous n’en faites pas une préoccupation.
Vous êtes capables d’inviter la jeunesse à la guerre. Et, lorsque des centaines de jeunes meurent dans l’océan ou dans le désert sur la route de l’émigration, vous en êtes insensibles !
Vous êtes capables de déloger les élèves dans les écoles publiques pour rejeter le parrainage. Aux mêmes moments, vous accompagnez vos enfants dans les écoles privées. Et à chaque fois, vous prônez la justice sociale ?
Vous êtes capables de mettre le feu dans le pays lorsqu’une liste est rejetée par le Conseil constitutionnel. Mais curieusement, les familles qui passent la nuit dans les inondations ne vous sensibilisent guère !
Vous êtes capables de brûler les agences de la SENELEC lorsque le bulletin d’un candidat est absent dans un bureau de vote. Les délestages ou la hausse du prix de l’électricité, ne vous inspire aucune forme de bataille !
Vous êtes capables d’organiser des marches pour la libération d’un acteur politique pris en otage selon vous par la justice. Alors que les accords de pêche signés avec l’Union européenne qui prennent en otage ce secteur et tous ses acteurs, ne vous inspirent aucune indignation.
Vous appelez à déloger le président de la République parce que votre liste est rejetée par le Conseil constitutionnel. Aux mêmes moments, les prix de toutes les denrées de grandes consommations ont été augmentés. Et malgré cette inflation, vous n’appelez pas à une manifestation pour la réduction des prix. Au marché, les femmes de ménage n’ont aucune solution face à cette flambée des prix dont les conséquences sont exogènes pour certains.
Vous engagez la jeunesse dans une bataille politique pour des intérêts partisans. La même semaine, le prix de l’essence a pris l’ascenseur. Vous n’êtes pas indignés !
Face à la flambée des prix, due aux conséquences de la Covid-19 et à la guerre en Ukraine, le Gouvernement a bloqué les prix. Et pourtant, aucun acteur politique ne s’est opposé à cette décision de blocage des prix, afin d’apporter des propositions plus pertinentes contre celle appliquée par le président de la République. Cela prouverait leur compétence et leur capacité à porter une contradiction objective contre les décisions du Gouvernement. Mais, c’est dommage ! On se demande même si certains acteurs politiques comprennent les enjeux économiques internes de ces crises sanitaire (Covid) et politique (Ukraine-Russie) ?
Vous appelez à une confrontation contre le pouvoir parce que votre liste a été rejetée. Ainsi, à cause de vos turpitudes, l’économie informelle est bloquée, les commerces sont fermés, la circulation est impossible, des biens d’autrui saccagés, des femmes agressées. Vous n’avez créé aucun emploi pour cette jeunesse en déperdition et vous en privez à ces jeunes qui ont choisi d’aller travailler ce jour.
Pour devenir député, ils sont capables de brûler le Sénégal en anéantissant l’espoir de toute la jeunesse. D’abord, qu’ils nous disent, ce qu’ils ont fait durant toutes les années qu’ils étaient députés ? Quand est ce qu’ils ont défendu les préoccupations des jeunes devant l’hémicycle de 2017 à 2022 ? Durant tout ce temps, ils sont payés et soignés par le contribuable sans oublier les dotations de carburant, le véhicule entre autres priviléges…
Au Sénégal, toutes les oppositions se ressemblent. On se rappelle le 23 Juin 2011, pour des questions purement politiques, ils ont mis le pays à feu et à sang. Alors que pour des sujets plus importants, ils ne sortent pas de chez eux.
En 2011, Macky SALL menaçait de déloger Me Abdoulaye WADE au Palais. En 2022, Ousmane Sonko le menace de le déloger. A qui le tour demain ?
Nous Peuple sénégalais, sommes-nous condamnés à subir ces irresponsabilités de cette classe politique qui semble détenir une carte d’impunité et avoir l’exclusivité du droit à l’idiotie ?
Plusieurs chefs d’entreprises ont emprunté dans les banques pour effectuer des investissements. Comment pourront-ils travailler, produire et rembourser ces dettes si le pays continue à vivre dans des tumultes politiques ?
Les opposants sénégalais s’arrogent tous les droits, et ne s’abstiennent devant aucun excès. C’est uniquement parce que le peuple indulgent, leur pardonne tout. Ils se permettent de tout, même de l’irréaliste. Leurs échecs sont peints en succès par la presse. Leurs erreurs sont positivées par des chroniqueurs sponsorisés. Et c’est lorsqu’ils arrivent au pouvoir, que l’on se rend compte de l’erreur, des citoyens qui les ont élus.
Les électeurs tombent toujours dans les pièges des politiques. Et ils sont prompts à recommencer avec d’autres acteurs politiques, oubliant les trahisons passées.
Quel est l’intérêt du peuple dans ces comportements abusifs de cette classe politique sénégalaise irresponsable ? Elle ne cherche qu’une seule chose : accéder au pouvoir ou le conserver.
C’est lorsque tout le monde a peur des agressions et des meurtres dans le pays, qu’ils organisent des guérillas urbaines qui profitent plus aux délinquants qu’aux populations.
A l’approche de la Tabaski, les agresseurs vont encore profiter des appels à la manifestation de l’opposition, non pas pour soutenir des causes politiques, mais plutôt pour piller les boutiques et voler les biens d’autrui s’ils ne les tuent pas tout simplement.
Déjà on parle de 16 morts entre Mars 2021 et Juin 2022. Aucun des proches des opposants ou des tenants du pouvoir actuel ne fait partie des victimes. Ce sont des innocents qui meurent, et sur qui, des acteurs politiques gambadent pour accéder au pouvoir ou pour se maintenir au trône.
Très souvent, on critique le Préfet de Dakar d’avoir interdit des manifestations. Sous Abdou Diouf, sous Me Abdoulaye WADE et aujourd’hui sous Macky SALL, le constat est pareil. Et demain aussi, le préfet de Dakar continuera à interdire ou à autoriser des manifestations pacifiques. La raison est simple, on ne peut pas tout le temps laisser les gens se manifester. Pour la simple raison, Dakar qui fait près de 4 millions d’habitants ne doit pas être prise en otage par un petit groupe qui veut empêcher les Dakarois de vivre paisiblement. Les opposants d’hier qui sont au pouvoir aujourd’hui l’ont enfin compris. Et demain, ces opposants qui aspirent à accéder au pouvoir, devront le comprendre ainsi, une fois au trône. D’ailleurs, l’arrêté Me Ousmane NGOM en est une illustration. Il est inadmissible qu’on laisse une poignée de politiciens étouffer la capitale pour des préoccupations purement électoralistes.
Hier, un militant de Pastef a critiqué Youssou NDOUR qui, selon lui, ne devrait pas organiser le concert à Bercy suite à la mort de 03 jeunes lors des manifestations du 17 Juin dernier. Et pourtant, en plein deuil national, suite à la mort des 11 bébés à Tivaouane, Ousmane SONKO a financé un concert de rap à 20 millions à Ziguinchor. De qui se moque-t-on ?
Macky SALL a essuyé des critiques lorsqu’il a reçu l’insulteur Kalifone en Paris. Et pourtant, le 17 juin passé, le Maire de Dakar Barthélémy DIAS, élu au même titre que le Chef de l’Etat, a passé la journée avec Assane DIOUF qui a remporté la palme de l’insulte. Quelle est cette façon d’apprécier les choses ? Une indignation à sens unique. Si c’est Macky SALL, on crie au scandale. Si c’est un opposant, on applaudit. Soyons juste au moins pendant 24h…
Certes, nous devons être fermes face à celui qui dirige le pays. Tout comme contre ceux qui aspirent à le gouverner. N’attendons pas qu’ils accèdent au trône pour qu’on s’intéresse à eux. Ce serait tard.
Ces hommes politiques sont minoritaires dans ce pays. Et ils font trop de bruit. Ils n’ont rien construit. Ils aspirent à tout détruire. Ils jouent à se faire peur comme de faux lions pour se faire une place sous le soleil.
L’on nous parle de rebelles du MFDC arrêtés à Dakar. La justice éclairera cette affaire. Mais comme par coïncidence, sous le régime libéral, Macky SALL avait accusé les libéraux d’avoir recruté des mercenaires burkinabés. Ce dossier est resté sans suite. Demain, des terroristes de Aqmi ou de Boko Haram seront aperçus quelque part en ville. A force de jouer, finalement, on ne vous prend plus au sérieux chers politiciens. Surtout lorsqu’Ousmane SONKO, champion en mise en scène, nous parle d’un projet d’assassinat après le supposé saccage de sa permanence en 2019. Et quoi encore ?
Chers politiques, vous n’êtes jamais solidaires au peuple face à ses souffrances. Les hôpitaux manquent de tout, pourtant vous n’organisez pas de marche.
Les paysans attendent leurs semences et les engrais. Vous n’appelez pas à déloger le président.
Les inondations détruisent les quartiers à Ziguinchor. Il n’y a aucune solidarité de la classe politique en faveur des populations. Et pour une liste de 53 personnes rejetées et remplacée par une autre liste de candidats de la même coalition, on veut effacer le Sénégal du globe terrestre. On aimerait bien comprendre la vraie motivation ou le projet réel qui se cachent derrière ces comportements insurrectionnels ?
Alors pourquoi, ces opposants n’ont jamais appelé à la guerre pour exiger l’annulation des contrats pétroliers s’ils estiment qu’ils ne correspondent pas aux intérêts des Sénégalais ?
Toujours, à propos du pétrole, pourquoi, malgré les révélations de la BBC qu’ils ont brandies comme arme de guerre, ces opposants n’ont pas appelé à déloger le président de la République ?
Les acteurs politiques sénégalais se sont détournés de l’essentiel. Ils ont rabaissé le débat politique. Les questions économiques et de développement ne les intéressent pas. Tous épuisent leur énergie sur des débats de personnes sans aucun intérêt pour le commun des Sénégalais. Et pourtant, ils ne manquent pas de question sur lesquelles ils pouvaient dérouter le Gouvernement. Malheureusement, ils croient naïvement pouvoir renverser ce pouvoir par la subversion.
Les Sénégalais veulent manger moins cher, se soigner. Nos enfants, même si leurs mamans n’ont pas de 4X4 pour les amener à l’école comme Mme Sonko, ils peuvent marcher à pied pour étudier dans la paix et construire leur avenir.
Les acteurs politiques qui aspirent à diriger ce pays doivent être capables de poser des débats sur des questions de développement. Ce n’est pas par des menaces, des insultes et des inepties qu’on aidera le Sénégal et les Sénégalais. Montrez-nous ce dont vous êtes capables de faire pour changer le pays dans le bon sens.
Débattons des projets ! Sortez vos programmes !
En plus, les journalistes doivent aider les Sénégalais en imposant aux acteurs politiques qu’ils invitent, des débats sur des questions de développement : éducation, santé, sécurité, agriculture, finances etc. Malheureusement, dans ce pays, toutes les émissions se ressemblent dans toutes les télévisions. Ce sont les mêmes personnes qui défilent sur les mêmes plateaux pour répéter les mêmes choses et selon le bord qu’elles se situent. Pire encore, ce sont surtout les mêmes questions qui reviennent.
Par ailleurs, les acteurs doivent changer leur façon de faire la politique. A l’image des pays développés, les débats doivent porter sur les programmes et les projets à la place des muscles et des insultes.
Désormais, il faudrait que des forces sociales se lèvent pour défendre la stabilité du pays et le mettre hors de portée de ceux qui veulent le déstabiliser. C’est par les cartes d’électeur qu’on élit nos dirigeants et c’est par les voies démocratiques qu’on les change. Ceux qui cherchent à créer les conditions d’une déstabilisation du Sénégal comme au Mali, en Guinée ou au Burkina Faso ont sans doute remarqué que les militaires ont refusé de céder le pouvoir aux civiles. Pire encore, dans ces pays, tous les acteurs politiques (opposants comme pouvoir) qui avaient des dossiers judiciaires en instance, ont été emprisonnés.
En Guinée comme au Mali, la junte a envoyé en prison beaucoup d’opposants à IBK et à Condé, sans oublier les ministres. Le leader de l’opposition Cellou Dalein DIALLO est poursuivi par les militaires pour des faits qui remontent de plus de 20 ans. Sa maison a été confisquée et rasée par les militaires.
Au Mali, l’opposant et ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA arrêté par la junte, est mort en prison. Alors, au Sénégal, les opposants qui ont des dossiers en instance devant la justice, n’ont aucun intérêt à voir l’armée prendre le pouvoir. Heureusement, l’armée sénégalaise républicaine, est citée en référence partout à travers le monde, fait l’exception !
Désormais, à Dakar, les jeunes ont décidé de prendre leur destin en main pour défendre leur quartier. Nous risquons d’assister à des confrontations entre jeunes casseurs et des jeunes qui protègent leur quartier comme ce fut le cas à la Médina.
Du moment que les acteurs politiques refusent de prendre en charge leurs préoccupations parce qu’ils s’intéressent plus aux questions électorales, qu’on laisse les populations vivre en toute quiétude. Et, s’ils doivent mourir, qu’ils ne meurent pas dans la flamme comme ce jeune manifestant mort à Colobane, aux moments où il voulait allumer un pneu. Paix à son âme ainsi que toutes les victimes.
Alors, chers politiciens, vous avez assez versé du sang de vos frères !
Ce pays ne vous appartient pas !