Les partisans de Amadou Bâ ne se sont pas fait prier pour réagir suite aux menaces qui pèsent sur l’immunité parlementaire de leur leader. Ils ont organisé une conférence de presse dans la soirée du mardi 4 février au siège de leur parti pour dénoncer les manœuvres du régime en place de museler toutes les voix dissidentes ou de potentiels candidats redoutables à la présidentielle de 2029.

Lors de cette conférence, une déclaration a été lue par Moïse Sarr,  au nom de la Nouvelle Responsabilité. Les soutiens d’Amadou Ba ont exprimé leur grande surprise après avoir appris par la presse qu’une levée de l’immunité parlementaire de leur leader pourrait être envisagée. Selon eux, cette démarche est un « scandale » et témoigne de l’attitude autoritaire du gouvernement actuel.
« Nous tenons à exprimer notre profonde indignation et notre rejet total de cette manière scandaleuse de faire de la politique », a déclaré Moïse Sarr. Pour les responsables de la Nouvelle Responsabilité, cette manœuvre semble être une tentative délibérée de museler les voix opposées et d’empêcher certains leaders politiques, notamment Amadou Ba, d’être candidats à la présidentielle de 2029.

Le groupe va encore plus loin en dénonçant ce qu’ils appellent des « dérives autoritaires » du pouvoir en place. Selon eux, la justice est utilisée comme un outil pour régler des comptes politiques et éliminer les adversaires. Ils affirment que le gouvernement cherche à « instrumentaliser la justice » pour discréditer les figures de l’opposition et isoler les leaders dérangeants.

« Cette stratégie, qui consiste à faire taire l’opposition par la menace judiciaire, constitue une atteinte grave à la démocratie », a-t-il ajouté. Mais pour les membres de la Nouvelle Responsabilité, ce complot ne réussira pas. « Heureusement pour nous, et malheureusement pour eux, elle est vouée à l’échec », a-t-il conclu avec fermeté.

Face à ce qu’ils considèrent comme une manipulation de la justice, la Nouvelle Responsabilité appelle à la mobilisation générale des forces vives de la nation, des organisations de la société civile, ainsi que de la communauté internationale. 

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