A.Mbaye qui la principale accusée dans l’affaire du bébé de quatorze mois jeté dans un puits à Yeumbeul, est dans de beaux draps. Elle peut tout de même compter sur le soutien de son mari. Ce dernier qui rappelle que sa femme qui a eu dans le passé des troubles mentaux, une dépression post-partum qui survient après l’accouchement, s’est traitée et s’est rétablie. C’est pourquoi Issa Dieng raconte à L’Observateur qui l’a interrogé, que la présumée meurtrière « était bien lucide au moment de tuer la petite, qui est son homonyme »
Quid de l’avenir du couple ? « Malgré ce qu’elle a fait, elle reste mon épouse. Je vais lui apporter le soutien nécessaire. Justice se fera tout de même », garantit l’interlocuteur du journal. Il poursuit : « Jeudi, je suis allé la voir au commissariat de police de Yeumbeul où je lui ai parlé. Avec elle, j’ai deux filles qui sont actuellement avec leur grand-mère maternelle. »
Donnant des nouvelles de sa seconde épouse, la maman éplorée, Issa Dieng craint pour sa santé mentale. « Sira Bobo Ba est très affectée par cette affaire. Jusque-là, elle ne comprend pas les motivations de sa coépouse qui a tué son bébé. Le plus surprenant, c’est qu’elles ne se sont jamais disputées, explique-t-il. Elle est certes croyante, mais j’avoue que cette affaire risque de laisser des traces. […]. Je reste à ses côtés, de même que ses sœurs, sa mère et ses frères, pour lui parler et l’aider à surmonter cette dure épreuve. Seulement, lorsque tous ces gens là vont retourner à leurs occupations, elle sera alors seule. […]. C’est son premier bébé et [le] perdre de cette manière n’est pas facile à supporter pour aucune femme. »
Le mari sollicite par conséquent « de l’État, la mise à [leur] disposition d’un psychologue pour anticiper sur une éventuelle dégradation de la santé mentale de [sa] seconde épouse « .