Un match nul qui s’enflamme après le sifflet final. La confrontation entre le Maroc et la République Démocratique du Congo à la CAN 2024 s’est conclue sur un score de 1-1, mais c’est une altercation musclée qui s’est imposée dans les esprits. Au cœur de cet affrontement, Chancel Mbemba accuse Walid Regragui, l’entraîneur du Maroc, de racisme.
Les circonstances de l’incident révèlent que Mbemba et Regragui sont rapidement passés des paroles aux actes, entraînant leurs équipes respectives dans une échauffourée difficilement maîtrisée par les arbitres. L’origine de la dispute : un tacle jugé dangereux par Regragui qui a provoqué une réaction vive du défenseur congolais.
Malgré l’escalade des tensions, Mbemba s’est exprimé en zone mixte « Je suis un professionnel et je respecte tous les entraîneurs, mais je ne peux pas accepter qu’on m’insulte », implorant la justice divine plutôt que la médiatisation de preuves vidéo. Regragui, de son côté, clame son honnêteté et se défend d’être à l’origine du conflit.
Sur le terrain, la rencontre a été marquée par des occasions des deux côtés, avec un but précoce d’Achraf Hakimi et une égalisation de Silas Katompa Mvumpa en seconde mi-temps. Aucune des équipes n’a su prendre l’ascendant, fixant le score à 1-1 et laissant les gardiens briller.
La conséquence directe de l’altercation est la possible imposition de sanctions par la Confédération africaine de football (CAF), notamment envers Regragui si les accusations de racisme s’avèrent fondées. Cet incident entache également l’image de la CAN 2024, jusqu’ici bien perçue dans son déroulement en Côte d’Ivoire.