Noyés dans les eaux du fleuve Sénégal dans la nuit du samedi au dimanche, les corps des trois garçons sont toujours introuvables malgré les recherches actives et coordonnées des marines mauritaniennes et sénégalaises. De retour d’un concert organisé à Diowol Worgo (Sénégal), par la traversée du fleuve Sénégal, six jeunes garçons mauritaniens ont vu leur pirogue chavirer. Trois en sortent sains et saufs alors que leurs trois compagnons sont toujours dans les eaux.

Par Demba NIANG – Partis la nuit du samedi avec leur barque de Diowol Réwo (Mauritanie) pour un concert organisé à l’autre village qui porte le même nom au Sénégal, Diowol Worgo, les six jeunes mauritaniens ne s’attendaient pas à pareil sort : le concert se termine tard la nuit et les six garçons ont vu leur pirogue chavirer dans les eaux du fleuve Sénégal, lors de leur retour à leur localité. Trois des six garçons n’ont pas pu se sauver et restent dans les eaux depuis samedi nuit. Parmi ces trois garçons noyés, deux sont des frères.
Dès l’annonce de la nouvelle par les trois jeunes hommes qui s’en sont sortis vivants, les populations des deux Diowol sont depuis à pied d’œuvre pour repêcher les corps sans vie. Les recherches entamées quelques minutes après la noyade se sont poursuivies jusqu’au dimanche au petit matin par les pêcheurs (soubalbé), qui faisaient la course contre la montre pour retrouver les garçons vivants, en vain. Les marines des deux pays sont entrées en lice dans les recherches dans l’optique de retrouver les trois corps en vue de leur inhumation, mais jusqu’au lundi soir ceux-ci étaient encore introuvables. C’est ce qui a amené les populations des localités riveraines du fleuve, celles de la Mauritanie et Sénégal, à s’associer massivement aux recherches et à alerter les autres localités sur le long du fleuve. Pour les populations de ces deux localités très apparentées, ce qui a été une ambiance de fête le samedi s’est transformée en une atmosphère de deuil et de tristesse.
Dans cette zone, les populations de la Mauritanie et du Sénégal que tout unit (liens de parenté, cérémonies familiales, activités sportives et culturelles et parfois même de nom de village) sont séparées par le fleuve Sénégal et les traversées quotidiennes des personnes et de leurs biens sont incalculables.

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