L’histoire, qui a finalement atterri au Tribunal d’instance de Louga, s’est déroulée dans le village de village de Bickel, dans l’arrondissement de Keur Momar Sarr. B. Sow et Ng. Sow, deux belles-sœurs, ont fait face au juge pour une histoire de coups et blessures volontaires.
La situation a dégénéré lors d’un baptême où B. Sow, qui a déjà été placée sous mandat de dépôt, a accusé Ng. Sow, la grande sœur de son mari, de l’avoir attaquée par derrière, affirmant : « Elle m’a donné un coup à l’épaule avant de me pincer atrocement les oreilles. » En plus de ces allégations, elle a présenté un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de deux jours. Selon ses dires, la tension entre elles durait depuis des années, et Ng. Sow aurait même promis de tout faire pour que son mari la répudie.
De son côté, Ng. Sow, qui possède également un certificat médical d’une incapacité de six jours, a rejeté les accusations de sa belle-sœur.
Comparaissant libre, elle a expliqué: « B.Sow veut juste se tirer d’affaire. Elle m’a accusée d’avoir « mangé » son enfant et a terni mon image. Je veux qu’elle me fasse excuses ici devant la barre. » Ng. Sow a également indiqué que la dispute avait éclaté lorsque B. Sow a critiqué son mari pour son manque d’ambition.
La situation s’est intensifiée lorsque Ng. Sow a affirmé que B. Sow l’avait frappée avec un bâton, entraînant la fracture de trois de ses doigts. Cependant, cette version a été mise en doute par le frère de Ng. Sow, qui a soutenu que sa sœur avait simulé ses blessures.
Le procureur a requis l’application de la loi, et après délibération, le tribunal a déclaré les deux parties coupables, les condamnant chacune à un mois de prison avec sursis. De plus, B. Sow devra verser la somme de 75 000 FCFA à Ng. Sow, marquant ainsi la fin d’une affaire familiale pour le moins tumultueuse.