La plupart des Sénégalais s’attendait à un Etat providence avec l’avènement du pouvoir de Diomaye-Sonko.
Mais hélas, il n’aura suffi que 100 jours de gestion du pays pour que les contestations et les complaintes commencent à se multiplier à un rythme effréné.
En trois mois, le régime a dû supprimer plusieurs emplois alors que sa survenance est tributaire d’espoirs pour des millions de Sénégalais en chômage, notamment les marchands ambulants et les Jakartaman.
Du coup, renseigne Tribune, le Président Diomaye surclasse le Président Macky Sall dans la suppression d’emplois.
La réédition des comptes à l’origine de l’audit des programmes qui ont suscité le blocage des comptes de plusieurs sociétés de la place viennent s’ajouter au sort peu enviable réservé aux ambulants et aux Jakartaman qui désormais passent la journée à se tourner les pouces.
La même source indique que le rêve d’une vie meilleure s’est écroulé comme un château de cartes. Qui ajoute que si le secteur informel ne marche pas rien ne marchera dans ce pays. Et pourtant, c’est bien cette situation que les Sénégalais sont en train de vivre avec ce nouveau pouvoir qui semble tâtonner.
Les conséquences commencent à être perçues par les Sénégalais qui nourrissent un sérieux doute quant à la capacité de ce pouvoir de venir à bout des aspirations légitimes de nos compatriotes.