Le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck, précédemment impliqué dans l’affaire « Sweet Beauté » opposant Ousmane Sonko à la masseuse Adji Sarr, se voit confier un nouveau dossier par le procureur.

Le juge Mamadou Seck est désormais responsable du sort des ingénieurs indiens et des employés de la société Falcon, selon les informations de Libération. Ce dossier, qui lui a été confié par le procureur chargé des poursuites, concerne une affaire financière d’envergure, avec des fonds impliqués approchant les 20 milliards de francs CFA.

Les accusés sont confrontés à des accusations de détournement et de transport illicite de minerai. Ces accusations font suite à une plainte déposée par un homme d’affaires indien, R. S., titulaire d’une licence d’exploitation de manganèse. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le manganèse était acheminé via le Mali, avec la complicité de personnes situées près de la frontière.

Il est important de rappeler que Mamadou Seck, en 2021, était le juge du 8e cabinet et avait demandé à se dessaisir du dossier « Sweet Beauté ». Selon une publication de l’époque du journal Libération, il avait avancé la convenance personnelle comme motif. Le journal Le Quotidien rapporte en 2021 que le magistrat avait également exprimé des craintes pour sa famille, indiquant que sa première épouse étant d’ethnie Diola et originaire de Ziguinchor, il craignait de faillir dans le traitement objectif du dossier.

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